Les entreprises à la Réunion se dotent-elle des moyens nécessaires en TIC ?

Les années passent et les technologies progressent, toutes dans une course acharnée à la recherche de la meilleure productivité. Nous sommes victimes de notre savoir et notre société est victime de son évolution. Le coût de l’emploi est très élevé, une réalité touchant de nombreux pays occidentaux, qui incite à rechercher une meilleure productivité assistée par la technologie.

Dans certains cas, des choix stratégiques visent à soulager l’humain de certaines tâches répétitives et à faible valeur ajoutée pour qu’il puisse se consacrer à d’autres tâches nécessitant des capacités de jugement et de contact que la machine ne peut produire.

Les TIC sont rapidement devenus un levier d’augmentation de productivité, fiabilité, qualité de service, en bref de compétitivité des entreprises dans un environnement mondial de plus en plus concurrentiel.

Les éditeurs de solutions et fournisseurs de prestations informatiques oeuvrent donc pour proposer des outils capables d’assister les entreprises à faire face àces exigences concurrentielles et à fournir des solutions et services permettant de contribuer à leur succès.

La gestion des TIC en entreprise est devenu un challenge important, la difficulté de suivre les évolutions, de gérer les différents outils qui sont désormais critiques à la survie de l’entreprise sont encore plus contraignants pour les PME / TPE n’ayant pas forcément la possibilité financière de se doter des professionnels qualifiés capables de protéger et maintenir à la pointe de la technologie leur entreprise. Ceux-la se contentent souvent de se doter d’un technicien capable de gérer (au mieux) les différentes pannes et les aléas d’exploitation ayant un rôle de « pompier » sans aucune anticipation ni stratégie.

Des cabinets de conseils et services d’infogérance ont été créés par des entrepreneurs qui ont reconnu cette situation de besoin qualitatif croissant mais ponctuel. Ces conseillers offrent des prestations diverses et variées allant d’une simple assistance technique et maintenance de parc au conseil et l’alignement stratégique TIC / Business. Ce dernier est promis par tous mais seuls les cabinets de conseils pointus et expérimentés arrivent à obtenir les résultats attendus.

Nouvelle tendance TIC : la "consumérisation"

Après mes deux derniers salons internationaux (CeBit Istanbul et GITEX Dubai), je constate que les produits et l’approche des exposants dans les salons internationaux ne font que confirmer quelques tendances clés : la «consumérisation», la recherche de productivité, l’importance du ROI (Return On Investment) dans les choix de solutions ainsi que la volonté de faire des Services Informatiques des services à valeur ajoutée et non pas des centres de coûts comme cela fut longtemps le cas.

La «consumérisation» : expression récente qui indique l'influence de l’informatique personnelle sur les SI d’entreprise. Cette influence a commencé à apparaitre avec la vulgarisation des TIC au moment où les équipements personnels se sont retrouvés plus évolués que ceux que les utilisateurs avaient dans leur environnement professionnel.
Pourquoi et comment cela se fait-il ?

En deux mots : la réduction du cycle de vie du matériel informatique, et la démocratisation de leur usage en milieu personnel. En effet, les deux sont liées : le cycle de vie trop court et la concurrence féroce ne permettent souvent pas les phases de tests suffisantes. C’est pour cela que de nombreux produits sont adoptés par le particulier avant d’être approuvés par le DSI d’entreprise pour un usage pérenne. L’effet pervers reste la pression des utilisateurs sur leurs DSI en milieu professionnel, ces derniers souhaitant profiter dans leur environnement professionnel des technologies qu’ils utilisent déjà au quotidien.

Infogérance? maintenance informatique? ... quelle est la différence?

L’expression infogérance est souvent confondue à la Réunion avec maintenance informatique. En effet souvent les PME qui n’ont pas de service informatique font appel à un prestataire informatique qui prendra en charge leur maintenance informatique sous forme de contrat forfaitaire ou avec une facturation par intervention.
Ce type de prestation n’est pas de l’infogérance.
Une maintenance informatique ou un déploiement informatique ponctuel ou forfaitaire resterons des tâches de maintenance informatique et de déploiements informatiques. L’infogérance va bien au delà de la maintenance informatique et du déploiement de solutions informatiques.

Le prestataire devient le service informatique du client au sens large du terme. Le prestataire d’infogérance se doit d’effectuer les tâches de maintenance et de déploiement, mais aussi et surtout, d’accompagner son client dans sa stratégie informatique afin qu’elle soit alignée avec celle de son business. Le prestataire d’infogérance doit se comporter comme le DSI (Directer des Systèmes d’Iformation) du client et doit veiller sur ces intérêts.
En confiant son SI en infogérance à une entreprise compétente, la PME se donne les moyen d’un DSI compétent à une fraction du coût, sans compter qu’elle pourra bénéficier de l’ensemble des compétences de l’équipe sous-traitée, puisque le sous-traitant affectera toujours les ressources les plus adaptées à la situation.

En résumé, l’infogérance doit être cadrée et claire pour le prestataire et le client, avec des obligations de résultats précis et une approche de partenariat.

6 conseils pour une meilleure sécurisation de votre WiFi

Le matériel nécessaire à la mise en place d'un réseau wifi est disponible à des prix de moins en moins élevés. Il est possible aujourd’hui de mettre en place un réseau wifi avec un budget de moins de 100 euros.
Par ailleurs, le matériel (routeurs wifi, bornes, répétiteurs, etc . . .) est de plus en plus simple à configurer, souvent «plug and play» nécessitant très peu voire aucune configuration. N’importe quel utilisateur peut donc désormais mettre en place un réseau wifi sans connaissance particulière.

Nous entendons souvent des arguments d’utilisateurs qui se disent sans crainte pour diverses raisons (leur ordinateur est protégé, ils n’ont pas de données sensibles, leur forfait est illimité, etc ...).

En règle général, la sécurisation du réseau wifi est assimilée à une protection contre l’intrusion, une volonté de sécuriser sa vie privée, ses données, son forfait internet et les dépassements en téléchargements.
Saviez vous que vous êtes responsable de la sécurité de votre connexion internet ?

Un acte malveillant en provenance de votre réseau (cyber criminalité) peut en effet vous poser problème.
En effet, si la personne mal intentionnée s’est servie de votre réseau, les autorités remonterons jusqu'à vous lors de leurs investigations via votre FAI, celui-ci ayant comme obligation de garder une traçabilité du trafic provenant de ses abonnés.
Les actes malveillants divers et variés, d’envoi de virus sur la toile, de messages de menaces, de visite de sites à caractère pédophile ou violent, peuvent donc vous être attribués alors que vous n’y êtes pour rien !

Quelques gestes simples peuvent vous permettre de réduire considérablement les risques :

Êtes vous le maillon faible ?

Les outils de protection des Systèmes d’Information ont évolué rapidement pour faire face aux attaques diverses et variées, tant dans leurs modes techniques que dans leurs objectifs : l’espionnage industriel, la concurrence déloyale, le sabotage, le «challenge» du jeune «hacker», etc.

L’industrie de la sécurité informatique est florissante, avec une gamme de produits de pare-feux, anti-virus, anti-spyware et autres qui ont évolué au fil du temps avec une intégration intelligente de l’analyse des comportements, et l’apparition d’UTM (United Threat Management), de NIPS (Network Intrusion Prevention Systems), de HIPS (Host Intrusion Prevention Systems) et des SIEM (Security Information and Event Management), et tant d’autres.
Effectivement une mise en oeuvre de tous les moyens de protection possibles, surtout pour les données sensibles est nécessaire.

Savez vous quelle est la vulnérabilité commune et fréquente sur laquelle les spécialistes de la sécurité informatique semblent être tous d’accord ? Vous ! Oui, vous, l’utilisateur.
Les pirates de nos jours, devant les robustes boucliers déployés pour sécuriser les infrastructures Informatiques, ont de plus en plus de mal à passer et ont donc besoin de votre aide. Allez vous collaborer avec eux ? Peut-être même l’avez vous déjà fait !
Lors d’une attaque récente, émanant de la Chine et qui avait pour cible certains gros groupes, les attaquants avaient tenté de pirater des comptes de réseaux sociaux d’amis de certains salariés des groupes ciblés pour avoir de meilleures chances que les destinataires cliquent sur les liens envoyés soi-disant par leurs amis.

Cloud Computing & SaaS

Une révolution du monde de l’Informatique

SaaS : Le Saas (Software as a Service) est un modèle qui permet de louer l’utilisation de logiciels hébergés en cloud, avec toute la flexibilité que cela peut apporter. C’est l’évolution des ASP (Application Service Provider) qui étaient prématuré par rapport aux technologies réseau de l’époque (disponibilité, débit, etc.).

L’évolution des technologies, la puissance des matériels, les réseaux à haut débit, l’explosion des usages dans et hors de l’entreprise adressant un nombre croissant d’utilisateurs ont fait émerger le « Cloud Computing », autrement dit la mise à disposition de services informatiques en ligne, le plus souvent facturés à la consommation. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’une simple tendance mais d’une véritable révolution qui touchera dans les années à venir toutes les entreprises, publiques et privées, de toutes tailles, avec des conséquences lourdes sur les organisations, les métiers, les effectifs, et ce pour une raison incontournable : des coûts d’exploitation jusqu’à dix fois inférieurs.

Le «Cloud» est tout à la fois synonyme de centralisation au sein de «datacenters» (diminution des coûts), de disponibilité via Internet (24/7) et d’agilité (délais de mise en œuvre courts). Il offre surtout au DSI une solution pour desserrer l’étau entre la stagnation des budgets de la DSI, la contrainte de nouveaux projets, toujours aussi nombreux dans des délais de plus en plus courts, les coûts de maintien en condition opérationnelle de l’existant et l’indispensable innovation.

 Ceci dit, le «cloud» et le SaaS existent depuis plusieurs années pour le particulier, notamment avec des applications de courriel en accès «webisé» (via un navigateur internet), comme Hotmail©, Yahoo© et Gmail© pour n’en citer que quelques-uns. La naissance il y a quelques temps des «google apps» en fait aussi partie, les utilisateurs peuvent désormais utiliser les fonctionnalités d’un traitement de texte ou d’un tableur depuis leur navigateur internet.

La nouveauté est la pénétration du marché professionnelle ainsi que la naissance d’offres de plus en plus variées, allant d’un simple CRM* à des ERP/PGI (Entreprise Resource Planning / Progiciel de Gestion Intégrée) qui comptent des dizaines de modules différents, permettant des réductions de coûts significatives aux entreprises. Même si à ce stade les produits disponibles répondent plutôt aux besoins des TPE/PME, l’évolution de ce modèle promet une expansion rapide à moyen terme.