Certaines entreprises ont opté pour du «cloud» privé, c’est à dire une intégration de progiciels sur un nombre de serveurs limités mais internes à l’entreprise et une utilisation «webisée» permettant la réduction des pré-requis sur les ordinateurs des utilisateurs. C’est une alternative qui offre des possibilités de réduction de coûts intermédiaires.
Pour les entreprises déjà équipées, une migration en mode SaaS avec la reprise des données existantes peut présenter certaines difficultés ; pour celles qui n’utilisent pas encore ces types de progiciels, partir directement sur ce modèle permettra avec un budget réduit l’accès à une gamme d’outils plus large.
Reste le sujet de la sécurité des données, cause de la réticence de certaines entreprises à passer en mode «cloud» aujourd’hui. Dix ans en arrière, les plus frileuses avaient peur de se connecter à Internet...
Une attention particulière est indispensable lors du choix du prestataire, quant à sa fiabilité, et à son engagement à restituer les données du client sous une forme exploitable en cas de rupture du contrat SaaS.
* CRM : Le CRM (Customer Relationship Management) ou Gestion de la Relation Client (GRC) est aujourd’hui au cœur de la préoccupation des entreprises. L’évolution “culturelle” des entreprises, les recentrant vers leurs clients plutôt que leurs produits (4C vs 4P), ainsi que l’arrivée d’Internet ont bouleversé la donne en élargissant le périmètre de la gestion du client au Web et à l’e-mail. Loin des approches globales pharaoniques passés, notamment grâce au succès des solutions applicatives hébergées (Saas) alliant pragmatisme et efficacité, le CRM est devenu quasi-indispensable pour l’entreprise souhaitant garder les traces de ses interactions avec ses clients. Il peut être un vecteur très important de la qualité de service perçue. Le CRM est donc vu aujourd’hui comme un marqueur de la modernité de l’entreprise.